erratum

Comme à chaque fois, on a beau faire plein de relecture, il y a toujours des petits trucs qui nous échappent. Voici donc quelques petites corrections :

  • p39 : il n’y a pas forcément de message pour prévenir l’enregistrement des coups fil passé depuis la cabine téléphonique.
  • p47 : le numéro de téléphone de l’envolée a bien 10 chiffres : 01 40 05 06 10 . De plus l’envolée c’est également un super journal. voir ici : http://lenvolee.net/
  • p145 : pour distinguer le bricard il n’y a pas seulement la couleur des barrettes mais également celui de son uniforme.
  • p 182 : on a oublié l’adresse de la prison de Réau : Centre Pénitentiaire du Sud Francilien /CR 8 /Lieu dit du Moulin à Vent 77550 REAU –  téléphone parloir : 0825881421 (gratuit) – sinon : 01 72 62 60 00
  • p188 : l’association s’appelle « L’Olivier », 111 chemin haut de Grézan Tél : 04 66 02 06 03
  • synthèse de la Circulaire relative au maintien des liens extérieurs des personnes détenues par les visites et l’envoi ou la réception d’objets, 20 février 2012. Cette circulaire rappelle un certain nombre de principes sur les permis, les visites et le dépôt de linge. Elle harmonise les dispositions que prenaient les différentes prisons et apporte quelques précisions et nouveautés…Demande de permis :Pour les personnes écrouées suite à une extradition, il faut faire la demande auprès du procureur général de la cour d’appel où la procédure d’extradition a été effectuée. Pour les condamnés hospitalisés dans les hôpitaux de proximité, dans les hôpitaux militaires ou dans les unités pour malades difficiles (UMD), les permis sont à demander au Préfét.

    Visites de mineurs non-accompagnés

    Les mineurs de plus de 16 ans peuvent venir seuls au parloir, mais à deux conditions : 1. les titulaires de l’autorité parentale (généralement les parents) doivent donner leur accord écrit,

    2. la visite n’est autorisée que pour visiter un titulaire de l’autorité parentale incarcéré (et pas un-e ami-e).

     

    Maintien des visites en cas de placement au mitard (cellule disciplinaire)

    Les détenus ont droit à une visite tous les sept jours (par exemple, ce n’est pas possible d’avoir un parloir le vendredi, puis le lundi). Pour les détenus mineurs placé au mitard, les parloirs sont maintenus

    Visite avec des enfants en bas âge

    Les enfants en bas âge peuvent conserver leur objet transitionnel (doudou), leur biberon et leur tétine et leurs accompagnateurs peuvent prendre une couche et une bouteille d’eau non ouverte. Les surveillants ont le droit d’effectuer des contrôles.

    Envoi de colis

    C’est possible dans deux cas (même si certains établissements sont plus tolérants) :

    – la personne détenue ne bénéficie d’aucun permis de visite ;

    – la personne détenue, qui bénéficie de permis de visite, n’a pas reçu de visites pendant trois mois consécutifs.

    Il faut normalement l’accord du chef d’établissement pour recevoir un colis, et en plus celle de l’autorité judiciaire compétente (celle qui délivre le permis de visite : juge d’instruction, etc.) pour les prévenus.

    Le colis doit peser maximum cinq kilogrammes, et sa taille maximum est de 50 cm (largeur) sur 35 cm (hauteur).

    On peut y mettre des livres, journaux, CD et DVD (sous blister), mais il ne faut pas les emballer dans des sacs ou du papier-cadeau.

    Dans la catégorie « bonnes intentions »

    La circulaire précise qu’en cas d’annulation d’un parloir (transfert, hospitalisation, etc.), « cette information doit être apportée par l’établissement pénitentiaire aux visiteurs dans le délai le plus bref afin d’éviter des déplacements inutiles ». Elle indique également un délai de 10 jours pour la délivrance d’un permis de visite pour un arrivant. Mais rien ne prouve que tout cela va être appliqué…

    Dans la circulaire, il y a aussi…

    Des précisions sur le déroulement des visites pour les détenus malades, hospitalisés… sur les personnes pouvant accompagner une détenue mineure effectuant une IVG… les accompagnants d’un détenu en fin de vie… et des généralités sur la nécessité du maintien des liens familiaux…