2- Communiquer

chap2Faire le lien dedans/dehors.
Montrer à la personne détenue qu’elle n’est pas seule, qu’on la soutient.
écrire du courrier, téléphoner, participer aux émissions de radio et envoyer des messages, et chercher tous les moyens pour communiquer et dialoguer toujours plus.

En prison, recevoir une lettre, quelques mots sur une carte postale ou une photo, c’est excellent pour le moral. C’est un signe que, dehors, on est soutenu. Les courriers montrent aussi à l’Administration, aux surveillants ou aux codétenus que le détenu n’est pas isolé, et c’est parfois important lorsque la personne détenue subit (ou lorsqu’elle est susceptible de subir) des violences.

La correspondance

Vous avez le droit d’écrire tous les jours et même plusieurs fois par jour (CPP, art. R.57-8-16), même si vous n’avez pas encore ni le numéro d’écrou ni le numéro de cellule.

Si le détenu est en détention provisoire, le juge d’instruction peut lui interdire toute correspondance pour une période de 10 jours, renouvelable une fois, ou la limiter à certaines personnes pendant toute la durée de l’instruction (CPP, art. 145-4 et R.57-8-16). Cette interdiction ne peut s’appliquer à l’avocat. Vous pouvez donc demander à votre avocat de donner de vos nouvelles.

Si la personne est condamnée, le Directeur de la prison ne peut pas lui  interdire de correspondre, même avec des personnes autres que la famille proche (abrogation de l’art. D.414 du CPP, par le décret n°2010-1635 du 23 décembre 2010).
Une personne détenue peut écrire à une autre personne détenue, même si elles se trouvent dans le même établissement (Circulaire DAP du 9 juin 2011).

droits et interdictions

Vous pouvez envoyer des dessins et des photographies, mais la lettre ne doit pas ressembler à un colis (elle ne doit donc pas peser plus de 2 kilogrammes, art. l. 1 du code des postes et des communications électroniques). Évitez les photos prises devant la prison et les photos et dessins pouvant être interprétés comme des menaces pour l’AP (évasion, violences, etc.).
L’argent, qu’il s’agisse de billets ou de pièces de monnaie, étant interdit en détention (CPP, art. D.318), il est interdit d’en envoyer par courrier. La lettre serait retenue et la personne détenue pourrait comparaître devant la commission de discipline (DAP, circulaire du 9 juin 2011).

Vous pouvez envoyer des timbres. Il n’y a pas de nombre maximum clairement défini, mais l’AP a le droit de ne pas remettre votre envoi si elle soupçonne un échange ou un trafic de timbres entre personnes détenues. L’envoi d’un carnet est souvent toléré.

Vous pouvez écrire dans une langue étrangère. Mais les lettres risquent de mettre plus de temps à parvenir au destinataire (notamment si la langue utilisée est assez « rare »), car il faut qu’elles soient traduites – notamment pendant l’instruction (cpp, art. d. 418).
Il est interdit de « coder » les lettres (d’écrire en hiéroglyphes, par exemple). Mais vous avez le droit d’utiliser des surnoms pour les personnes que vous évoquez dans vos courriers. Et si dans vos lettres « Martine » devient « Chantal », ce n’est pas grave – sauf si le Juge s’intéresse à votre correspondance et que Martine est soupçonnée dans l’affaire pour laquelle votre proche est en prison…

Vous pouvez parfumer le courrier, utiliser du joli papier à lettres et mettre des timbres de collection (certains détenus se découvrent une vocation de collectionneur !). En revanche, le format de votre enveloppe ne doit pas dépasser le format A3 (circulaire DAP du 9 juin 2011).

quelques conseils

Évitez les propos pouvant compromettre le détenu (insultes ou diffamation notamment). Elles peuvent également devenir des éléments négatifs lors d’une enquête menée, par exemple, pour une demande de libération conditionnelle. Certaines plaisanteries peuvent être mal interprétées par l’AP ou la Justice et être considérées comme des menaces pour la sécurité.

Si vous prenez l’initiative d’une correspondance avec un détenu que vous ne connaissez pas personnellement, il est préférable d’apprendre à se connaître doucement. Par exemple, certains détenus ne souhaitent pas discuter politique, d’autres se considèrent comme des « prisonniers politiques » et l’indiquent sur leur courrier. En général, conformez-vous au ton avec lequel le détenu répond à vos courriers (en gardant à l’esprit que si un prisonnier écrit qu’il déteste les matons, il aura à l’assumer pleinement, alors que vous beaucoup moins).
Beaucoup de prisonniers ont du mal à écrire : parce qu’ils ont l’impression de ne plus rien avoir à dire et que leurs journées se ressemblent, parce qu’il est difficile de coucher sur le papier ses sentiments lorsqu’on est trois dans une cellule… De plus, le temps ne s’écoule pas dedans de la même façon que dehors. Mais ce n’est pas parce que le prisonnier n’écrit plus que vous ne pouvez pas continuer à envoyer régulièrement des courriers : suscitez son intérêt, sa curiosité, joignez des dessins, des coupures de journaux… Pensez surtout à ce que vos courriers restent pour le détenu un moyen de « s’évader »…

Il est parfois plus difficile d’écrire aux personnes qu’on aime le plus qu’aux autres. Si vous êtes très proche du détenu et qu’il met du temps à vous écrire alors que des personnes plus éloignées ont déjà reçu du courrier, cela ne veut pas dire qu’il vous a oublié ou qu’il ne vous aime plus. Imaginez-vous à sa place. Il craint peut-être votre réaction. Laissez-lui du temps, et continuez à lui écrire.

Si vous recevez une lettre qui n’est pas passée par le vaguemestre* (et qui aura probablement été sortie au parloir), évitez de la garder : c’est la preuve d’une infraction qui pourrait tomber dans les mains de la police.

Si la personne à laquelle vous écrivez est transférée ou libérée, l’AP n’a pas le droit d’ouvrir votre lettre. C’est à l’AP de prendre à ses frais la réexpédition du courrier vers le nouvel établissement pénitentiaire ou l’adresse laissée par la personne lors de sa libération, qui figure sur sa fiche de levée d’écrou*. Le vaguemestre doit le faire dans un délai maximum de trois jours (circulaire DAP, 9 juin 2011).

Disparitions et retards de courrier

Vous pouvez écrire à l’intérieur de l’enveloppe votre nom et adresse, le nombre de pages, de timbres ou de photos envoyés. Cela évite parfois leur disparition. Vous pouvez également numéroter vos envois, voire les adresser en recommandé avec accusé de réception si vos courriers ont tendance à se « perdre ». Vous pouvez également inscrire sur le dos de l’enveloppe la date à laquelle vous avez posté la lettre (comme le cachet de La Poste, mais parfois celui-ci n’est pas très lisible) avec une phrase du style : « comme il n’y a pas de grève à La Poste, cette lettre devrait t’arriver le [date] » : ça ne garantit rien, ça met juste un peu la pression…

le contrôle du courrier

Tous les courriers envoyés par un détenu et tous ceux qui lui sont adressés sont ouverts (au départ ou à l’arrivée) par l’AP (art. 40, loi pénitentiaire du 24 novembre 2009) et ils sont susceptibles d’être lus et/ou photocopiés et joints au dossier de la personne incarcérée.
En prison, le ramassage des lettres se fait le matin. Elles sont fermées après leur lecture.
Les lettres des prévenus sont soumises aux mesures de contrôle de l’établissement, auquel s’ajoute celui du magistrat chargé de l’instruction (art.40 de la loi pénitentiaire du 24 novembre 2009). Sauf décision contraire de ce dernier, les courriers sont ensuite remis au détenu (CPP, art. R.57-8-16).

Les détenus peuvent écrire sous pli fermé (c’est-à-dire sans aucun contrôle) à leur avocat, à l’aumônier (si celui-ci est agréé auprès de l’établissement, art. 40, alinéa 3, loi pénitentiaire du 24 novembre 2009), aux CPIP, au service médical et aux autorités judiciaires et administratives comme le magistrat qui instruit leur dossier ou le Contrôleur général des lieux de privation de liberté. Ces lettres sont enregistrées sur un registre à l’arrivée et au départ (CPP, art. D.262). Attention ! Pour que le courrier soit protégé, il faut qu’apparaissent clairement sur l’enveloppe le nom, la qualité et l’adresse de l’expéditeur et du destinataire. Si le vaguemestre ouvre un courrier protégé avant sa remise au détenu, il est censé rédiger un compte-rendu pour l’informer des circonstances et des motifs de l’ouverture (circulaire DAP, 9 juin 2011).

les retards de courrier

Lorsque le courrier n’arrive pas, dehors comme dedans, on peut tout imaginer… Sachez que, pour les prévenus, le courrier passe par le juge d’instruction, ce qui retarde les délais d’acheminement (de deux semaines à un mois). Les juges attendent parfois d’avoir un certain nombre de lettres avant de les envoyer (« en paquet »).

la censure

Les lettres peuvent être « retenues » (c’est-à-dire « censurées ») dans un sens comme dans un autre, mais l’AP est censée motiver sa décision et la notifier au détenu dans un délai de trois jours (CPP, art. R.57-8-19). Seul le chef d’établissement a le droit de prendre la décision de retenue et il doit en informer la prochaine commission d’application des peines pour les condamnés, le magistrat saisi du dossier de la procédure pour les prévenus et le procureur de la République du lieu de détention si le contenu du courrier met gravement en cause la sécurité de l’établissement ou des personnes et qu’il peut s’agir d’une infraction pénale. Le courrier écrit par le détenu qui fait l’objet d’une retenue est classé dans son dossier, tandis que le courrier venant de l’extérieur est, en théorie, réexpédié à son auteur. Les courriers classés dans le dossier du détenu doivent lui être remis lors de sa libération (circulaire DAP, 9 juin 2011).

La décision de retenue peut être contestée devant le Tribunal Administratif, après un recours gracieux auprès du Directeur.

Vous pouvez également inscrire dans vos courriers : « Selon la circulaire DAP du 9 juin 2011, en cas de retenue, ce courrier devrait être retourné à l’expéditeur. » De quoi faire réfléchir le vaguemestre quelques instants… Si vous craignez une retenue du courrier, mettez votre adresse sur l’enveloppe, cela fera un argument supplémentaire lors d’un éventuel recours, devant le Directeur ou le Tribunal Administratif, car il est rare que l’AP prenne la peine de renvoyer le courrier.

En écrivant au verso des tracts ou documents politiques que vous adressez à un détenu, vous éviterez parfois la censure.

Tout ça pour dire que le courrier reste soumis au bon vouloir de l’AP. C’est pourquoi certains choisissent parfois d’utiliser le moment des parloirs pour faire passer du courrier (tout en sachant que cela constitue une infraction).

Le téléphone

Il est impossible de téléphoner à un détenu. En cas d’événement grave, appelez le SPIP.
Par contre, en théorie, tous les détenus – sous réserves pour les prévenus d’obtenir l’autorisation du magistrat en charge du dossier – ont le droit de téléphoner à l’extérieur à partir des cabines téléphoniques de l’établissement, souvent situées dans les coursives ou au milieu de la cour de promenade* (donc dans des lieux n’assurant qu’une intimité relative). Les heures et la fréquence des appels dépendent de l’établissement.

Les détenus ne peuvent téléphoner que pendant certains horaires, mais doivent pouvoir accéder à un cabine même s’ils sont, par ailleurs, classés à un poste de travail ou soumis à une prise en charge médicale dans l’établissement.

Même lors de leur placement au mitard* (quartier disciplinaire), les détenus conservent le droit de téléphoner à leurs proches une fois tous les 7 jours à partir du premier jour de placement au mitard. Mais il n’y a aucune restriction de la fréquence et de la durée des appels à l’avocat et aux appels gratuits (comme le 110, le numéro d’aide juridique de l’association Arapej).

L’accès au téléphone est payant. Les détenus doivent bloquer une somme sur leur compte nominatif s’ils veulent pouvoir se servir du téléphone. Les unités sont débitées au fur et à mesure de la conversation. Renouveler son crédit téléphonique prend souvent plusieurs jours en raison de la lenteur des services de la comptabilité.

Les conversations peuvent être écoutées, interrompues et/ou enregistrées, sauf, en principe, celles passées avec l’avocat, le Contrôleur général des lieux de privation de liberté, la Croix Rouge, Écoute Détenus et le 110. Il faut donc toujours faire attention aux propos tenus. Un message préenregistré de quelques secondes est diffusé au début de la conversation pour vous rappeler que celle-ci peut être écoutée (aux frais de la personne détenue qui téléphone).

Pour les prévenus, seuls les appels à l’avocat ne sont pas soumis à l’autorisation du juge. Pour appeler d’autres personnes, y compris la famille, il faut attendre la décision du juge, ce qui peut prendre plusieurs semaines. Le juge peut ensuite décider de suspendre ou de retirer cette autorisation, mais seulement en raison du « bon ordre, de la sécurité, de la prévention des infractions ou des nécessités de l’information » (art. 39 de la loi pénitentiaire du 24 novembre 2009).

Pour les condamnés, le système est celui d’une « liste blanche » de numéros autorisés. Il faut donc que votre proche inscrive votre numéro sur cette liste. Le Directeur a le droit de vous demander un justificatif et de refuser ou de suspendre votre droit de communiquer par téléphone, mais il doit motiver cette décision. Si vous ne souhaitez plus être sur la liste des numéros autorisés d’une personne, vous pouvez en faire la demande au chef d’établissement.

Les portables

La possession de portable est interdite en détention. En cas de découverte, la personne risque généralement le placement au mitard, voire le passage au tribunal.

Une partie des portables sont passés au parloir. Ne faites pas ça à la légère et pas sans l’accord du détenu. Renseignez-vous si le portable est susceptible de déclencher le portique. Placez-le dans une poche de votre vêtement afin de pouvoir prétendre que vous l’avez oublié. Une fois dans le parloir, vous ne risquez plus grand-chose car votre proche peut affirmer l’avoir trouvé là. Le plus compliqué n’est pas forcément de le faire parvenir au détenu, mais bien souvent pour le détenu de le faire parvenir jusqu’à la détention… Il est préférable, en cas de saisi du portable et/ou de la carte Sim, que ni l’un, ni l’autre n’aient déjà servi.

Sachez que l’AP et la Justice ont intérêt à ce que des portables circulent. Certains sont écoutés et ils sont une source facile d’informations, surtout s’ils servent à plusieurs détenus.
Si vous recevez des appels en dehors des heures d’accès au téléphone en détention, vous pourrez difficilement faire admettre que vous n’étiez pas au courant. Le mieux est de donner un rendez-vous dans une cabine – et d’éviter de faire savoir (par exemple sur Facebook) que vous appelez votre proche tous les soirs !

Parloirs sauvages, etc.

Un autre moyen d’entrer en contact est le «parloir sauvage». Il s’agit d’entrer en communication avec la personne détenue par dessus les murs de la prison lorsque celle-ci se trouve en cour de promenade ou dans sa cellule.

Cette pratique assez répandue dépend de la configuration spatiale de la prison (prison en ville, proche d’une route, immeubles en face, etc.) Il faut toutefois faire attention à ne pas se faire pincer : éviter de crier le nom de famille du détenu ou le sien, penser aux voies de fuites en cas de patrouille de la police, etc. En effet, le « parloir sauvage » constitue un délit pour lequel on peut être mis en garde à vue et même parfois condamné.

Certains proches de détenus s’organisent aussi pour aller tirer des feux d’artifices devant les murs de la prison, à l’occasion de l’anniversaire du détenu, du nouvel an ou simplement pour montrer qu’on pense à lui et à ses codétenus. ça fait toujours plaisir ! Cette pratique constitue, également aux yeux de la loi, un délit, et donc, comporte les mêmes risques que pour les «parloirs sauvages».

Les émissions de radio

Beaucoup de radios associatives locales ont des émissions consacrées à l’actualité des prisons et de la Justice. Animées par des bénévoles qui interviennent en détention (visiteurs de prison* et génépistes notamment) ou par des militants, parfois ex-détenus ou proches de détenus, ces émissions permettent de s’informer, mais aussi de rentrer en contact avec d’autres personnes concernées par la prison. Certaines de ces émissions permettent même d’adresser des messages aux prisonniers.

La plupart des grandes ma sont couvertes par des radios qui diffusent des émissions anticarcérales sympathiques et intéressantes. Mais dans certaines prisons un peu excentrées (notamment les centrales), il arrive qu’il soit impossible d’en capter.
On peut alors utiliser les services de messagerie que proposent des radios confessionnelles (catholiques ou protestantes). Ces émissions sont uniquement consacrées à la diffusion de messages pour les détenus.

Les radios associatives n’ont parfois qu’une seule ligne téléphonique : il faut donc un peu de patience avant de passer à l’antenne et ne pas laisser des messages trop longs.
N’oubliez pas que votre proche n’est sans doute pas le seul à l’écoute. Certaines radios sont particulièrement vigilantes sur la nature des propos tenus et, afin de mieux les contrôler, quelques-unes n’acceptent que les messages en français.

Ce n’est pas toujours facile de laisser un message à la radio, mais ce n’est pas toujours évident, de l’autre côté des barreaux, d’écouter ses proches, surtout si les nouvelles ne sont pas bonnes. Alors mettez de la bonne humeur dans votre message et appelez à plusieurs si vous avez peur de perdre vos moyens !

Certaines émissions peuvent vous rappeler si le coût de la communication est trop élevé pour vous, mais ce n’est pas systématique.

radioLa liste présentée ici n’est sans doute pas exhaustive. Demandez s’il existe d’autres émissions à votre proche, aux autres visiteurs, aux bénévoles présents à l’accueil de l’établissement ou au service social. Et vérifiez que le détenu dispose d’une radio en cellule ou alors envoyez-lui l’argent nécessaire pour l’achat !

ÉMISSIONS DE RADIOS :

AQUITAINE

Dordogne (24)

Isabelle FM (Dédicaces et messages)
102.9 (Périgueux) et 91.3 (Dordogne et sud de la Charente et de la Haute Vienne)
Lundi au vendredi 18h-20h – Tél. : 05 53 03 42 44
Prison couverte : MA  de Périgueux

Gironde (33)

Une heure pour Graduche (chroniques carcérales, témoignages et messages)
La clé des ondes – 90.1 (Bordeaux)
Mercredi 19h-20h30 – Tél. : 05 56 50 69 99 – messages : 05 56 39 87 57
Prison couverte : MA de Gradignan

Le Téléphone du dimanche (messages)
RCF Bordeaux – 89.9 (Bordeaux) et 94.6 (Arcachon)
Dimanche 12h15-13h – Tél. : 04 72 38 20 23
Prison couverte : MA de Gradignan

Pyrénées Atlantiques (64)

Passe murailles (dédicaces et messages)
RPO – 97.0 (Pau)
Jeudi 18h – 20h – Tél. : 05 59 80 00 09
Prison couverte : MA de Pau

AUVERGNE

Loire (42)

Papillon (émission anticarcérale)
Radio Dio – 89.5 (St-Étienne)
1er et 3ème jeudi du mois 20h-21h – emissionpapillon@riseup.net
Prison couverte : MA de La Talaudière

BOURGOGNE

Côte d’Or (21)

Sur les toits (émission anticarcérale)
Radio Campus – 92.2 (Dijon)
Un dimanche sur deux 18h-19h
Prison couverte : MA de Dijon

BRETAGNE

Finistère (29)

Extra-Muros (messages)
Fréquence mutine – 103.8 (Brest)
Lundi 19h -20h – Tél. : 06 84 33 91 52
Prison couverte : MA de l’Hermitage

Ille et Vilaine (35)

La radio des 2 côtés des barreaux (messages)
Canal B – 94.0 (Rennes)
Dimanche 12h-14h – Tél. :02 99 52 77 66
Prison couverte : MA Jacques Cartier, CP Femmes

A ciel ouvert (messages)
RCF Alpha – 96.3 (Rennes)
Mardi 19h15-20h – Tél. : 02 99 14 4460
Prison couverte : MA Jacques Cartier, CP Femmes

Les voix de l’espérance (messages)
Radio Parole de vie – 100.5 (St-Malo)
Jeudi 19h15-19h45 – Tél. : 02 99 19 53 53
Prison couverte : MA de St-Malo

CENTRE

Cher (18)

RCF en Berry (messages)
91.0 (Bourges), 105.8 (Argentan) et 88.0 (Châteauroux)
11h30-12h30 – Tél. : 02 48 65 61 77
Prisons couvertes : MA de Bourges,  MA de St-Maur, CP de Châteauroux

Loiret (45)

RCF St-Aignan (messages)
91.2 (Orléans), 90.3 (Montargis), 87.9 (Gien)
Dimanche 11h30-13h – Tél.: 02 38 24 00.24
Prisons couvertes : MA de Montargis, MA d’Orléans

CHAMPAGNE-ARDENNES

Aube (10)

RCF Aube (messages)
88.2 (Troyes), 87,6 (Romilly-Nogent), 105.3 (Bar sur Aube)
Dimanche 11h30-12h30 – Tél. : 03 25 71 68 30
Prisons couvertes : CP de Clairvaux, MA de Troyes, CD de Villenauxe la Grande

ÎLE-DE-FRANCE

L’Envolée (émission anticarcérale et messages)
Fréquence Paris Plurielle – 106.3 (Paris, région parisienne)
Vendredi 19h-20h30. Rediff. mardi 8h – Tél. : 01 40 05 06 10 63
envoleeradio@yahoo.fr – lenvolee.net
Prisons couvertes : MA de Bois-d’Arcy, MA de Nanterre, MA de Fresnes, MA de Fleury-mérogis, MA de La Santé, MA de Villepinte, MA de Versailles, Centrale de Poissy, MA d’Osny

Ras-les-murs (émission anticarcérale et messages)
Radio Libertaire – 89.4 (Paris, région parisienne)
Mercredi 20h30-22h30 – Tél. : 01 43 71 89 40
Prisons couvertes : MA de Bois-d’Arcy, MA de Nanterre, MA de Fresnes, MA de Fleury-mérogis, MA de La Santé, MA de Villepinte, MA de Versailles, Centrale de Poissy, MA d’Osny

LANGUEDOC-ROUSSILLON

Hérault (34)

Hors-les-murs (messages)
RCF Maguelone – 98.3 (Montpellier),  94.3 (Béziers)
Mardi 18h30-19h – Tél. : 04 67 55 85 50
Prisons couvertes : MA de Villeneuve-les-Maguelone, CP de Béziers

LIMOUSIN

Corrèze (19) – Creuse (23) – Haute-Vienne (87)

Le téléphone du jeudi (messages)
RCF Limousin – 99.6 (Limoges),  94.8 (Bellac), 100.2 (St-Yrieix)
Jeudi 19h15-20h – Tél. : 05 55 06 18 02
Prisons couvertes : MA de Limoges, MA de Guéret, MA d’Uzerche

LORRAINE

Moselle (57)

Le mur du son (messages)
Radio Jerico – 102.0 (Metz)
1er et 3ème lundi du mois 21h-22h30 – Tel. : 03 87 75 91 11
Prison couverte : MA de Metz-Qeuleu

MARTINIQUE

Les bonnes vibrations (messages)
Radio Banlieue Relax – 103.4 (Martinique), rbrfm.com
Vendredi 18h-21h (5/6h de décalage avec la métropole) –
Tél. : 05 96 60 00 90
Prison couverte : CP de Martinique

MIDI-PYRÉNÉES

Haute-Garonne (31)

Bruits de tôles ou L’envolée (émission anticarcérale et messages)
Canal Sud – 92.2 (Toulouse), canalsud.net
Jeudi 19h-20h – Tél. : 05 61 53 36 95 – bruitsdetoles@canalsud.net
Prisons couvertes : MA de Seysses, CD de Muret, MA de Montauban

Yoyo (messages)
Canal Sud – 92.2 (Toulouse), canalsud.net
1er et 3ème jeudi du mois 18h-19h – Tél. : 05 61 53 36 95
Prisons couvertes : MA de Seysses, CD de Muret, MA de Montauban

NORMANDIE

Calvados (14)

Le téléphone du dimanche (messages)
RCF Calvados – 94.9 (Caen), 90.0 (Bayeux), 90.8 (Lisieux), 96.1 (Vire)
Dimanche 12h15-13h – Tél. : 02 31 74 27 23
Prison couverte : MA de Caen

Seine-Maritime (76)

Au delà des Murs (émission anticarcérale et messages)
Radio HDR – 99.1 (Rouen) – radiohdr.fr
1er samedi du mois 17h-18h30 – Tél. : 02 35 12 68 92
audeladesmurs@laposte.net
Prison couverte : MA de Rouen, CD de Val-de-Reuil

RCF Rouen (messages)
90.6 (Rouen), 87.7 (Dieppe), 106.5 (Yvetot)
Dimanche 12h-13h – Tél. : 02 35 07 27 47
Prison couverte : MA de Rouen, CD de Val-de-Reuil

PAYS DE LA LOIRE

Loire-Atlantique (44)

Natchav’ (émission anticarcérale et messages)
Alternantes FM – 98.1 (Nantes),  91.0 (St-Nazaire)
Dimanche de 19h à 20h – Tél. : 06 26 55 86 87 – natchav@boum.org
Prisons couvertes : CP de Nantes / MA de Nantes / EPM d’Orvault

Midi au Mitard (émission + messages)
Prun 92 FM – 92.0 (Nantes)
1er samedi du mois 12h-14h – Tél.: 09 54 32 48 67
midiaumitard@gmail.com
Prisons couvertes : CP de Nantes / MA de Nantes / EPM d’Orvault

Maine et Loire (49)

De l’huile sur le feu (émission anticarcérale et messages)
Radio G – 101.5 (Angers) – radio-g.org
Jeudi de 17h à 18h – Tél.: 02 41 37 87 66
danger@no-log.org
Prison couverte : MA d’Angers

Messa G ! (messages)
Radio G – 101.5 (Angers), radio-g.org
Dimanche de 17h à 18h – Tél.: 02 41 37 87 66
Prison couverte : MA d’Angers

Le téléphone du dimanche (messages)
RCF Anjou – 88.1 (Angers)
Dimanches de 12h15 à 13h – Tél.: 04 72 38 20 23
Prison couverte : MA d’Angers

Sarthe (72)

RCF Le Mans (messages)
101.2 (Le Mans)
Dimanche 11h30-12h30 – Tél. : 02 43 76 00 88
Prison couverte : MA du Mans

PACA

Bouches du Rhône (13)

Haine des chaînes (émission anticarcérale et messages)
Radio Galère – 88.4 (Marseille)
Lundi 20h-21h30 & vendredi 8h-9h30 – Tél. du direct : 04 91 08 28 15 –  hainedeschaines.free.fr
Prisons couvertes : MA des Beaumettes / MA de Tarascon / Centrale d’Arles

Parloir Libre (émission anticarcérale et messages)
Radio Galère – 88.4 (Marseille)
Samedi 19h-21h – Tél. du direct : 04 91 08 28 15
Prisons couvertes : MA des Beaumettes / MA de Tarascon / Centrale d’Arles

Vaucluse (84)

C’est pas tous les jours dimanche
RCF Lumières – 104.0 (Avignon), 102.0 (Apt)
Dimanche 12h-14h – Tél. : 04 90 27 02 64
Prisons couvertes : MA d’Avignon, CP de Tarascon

RHÔNE-ALPES

Drôme (26)

Collectif Solidarité Prisonniers (émission anticarcérale et messages)
Radio Méga – 99.2 (Valence), radio-mega.com
3ème lundi du mois 18h15-19h (rediff mercredi 9h-9h45)
– Tél. : 04 75 44 16 15 –  solidarite@no-log.org
Prison couverte : MA de Valence

Le téléphone du dimanche (messages)
RCF 26 – 101.5 (Valence), 106.1 (Diois), 96.9 (Nyons)
Dimanche 11h-12h15 – Tél. : 04 57 81 64
Prison couverte : MA de Valence

Isère (38)

Les Murs ont des Oreilles (émission anticarcérale et messages)
Radio Kaléidoscope – 97.0 (Grenoble)
3e mercredi du mois 19h-20h – Tél. : 04 76 09 09 09
lesmurs@riseup.net
Prison couverte : MA de Varces

RCF Isère (messages)
103.7 (Grenoble), 106.8 (La côte St-André), 95.9 (Bourgoin-Jallieu)
Dimanche 11h30-12h30 – Tél. : 04 38 38 00 10
Prison couverte : MA de Varces

Rhône (69)

Papillon (émission anticarcérale et messages)
Radio Canut – 102.2 (Lyon)
3ème mardi du mois 20h-21h – emissionpapillon@riseup.net
Prison couverte : MA de Corbas, EPM de Meyzieux, MAF de Montluc

Ici l’ombre (messages)
Radio Pluriel – 91.5 (Lyon)
Vendredi 18h-20h – Tél. : 04 78 21 05 95
Prison couverte : MA de Corbas, EPM de Meyzieux, MAF de Montluc

RCF Lyon-Fourvière (messages)
88.4 (Lyon), 101.1 (Ste Foy lès Lyon), 95.1 (Tarare), 88.3 (Roanne), 91.7 (Villefranche)
11h30-12h15 (local) & 12h15-13h (serveur RCF) – Tél. : 04 72 38 20 23
Prisons couvertes : MAF de Montluc, CP de St-Quentin-Fallavier, MA de Villefranche

Savoie (73)

RCF Savoie (messages)
102.3 (Chambéry), 102.0 (Hte-Maurienne), 98.6 (Bourg-St-Maurice), 98.1 (Aussois Modane), 102.2 (Albertville), 96.5 (St-Jean-de-Maurienne)
Dimanche 11h30-13h – Tél. : 04 79 85 86 86
Prisons couvertes : CP d’Aiton, MA de Chambéry

Haute-Savoie (74)

RCF Haute-Savoie
88.6 (Annecy), 88.2 (Chamonix), 89.2 (Annemasse), 93.2 (Megève), 102.9 (Cluses)
Dimanche 11h-12h – Tél. : 04 50 45 31 28
Prison couverte : MA de Bonneville